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- Lutte ouvrière n°2947
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Leur société
Profiteur de crise
La société SGTM – Maria Galanta qui assure la liaison maritime entre Mayotte et les autres îles des Comores a décidé, elle aussi, de profiter de Chido.
Alors qu’en temps normal, elle fait déjà les poches des voyageurs qui veulent rentrer voir leurs proches en facturant 365 euros l’aller- retour Mayotte-Anjouan, elle a encore aggravé la situation après le cyclone. La liaison a été interrompue pendant plusieurs jours après Chido. À la reprise, les clients ont découvert qu’ils ne seraient remboursés que de 219 euros s’ils annulaient leur voyage, perdant ainsi près de 150 euros ! Et s’ils demandaient à le reporter, il fallait même débourser 75 euros de plus. Début janvier, des clients excédés par ce racket ont protesté devant les bureaux de la SGTM qui leur a alors envoyé la police.
Le petit margoulin Labourdère, patron de la SGTM, a bien appris la leçon du capitalisme. Il faut dire qu’à Mayotte, entre Colas, Vinci, CMA-CGM, Sodifram, Hayot, qui se remplissent allègrement les poches avec le cyclone, il avait de quoi prendre exemple sur des gros requins.