Edouard Michelin a donc pris la scandaleuse décision de supprimer 7 500 postes dans ses différentes usines, soit 10 % des effectifs totaux, alors que son entreprise a fait des milliards de bénéfice rien qu'au premier semestre 1999.
Il y a 10 ou 15 ans, on nous disait que les travailleurs devaient se sacrifier car les entreprises arrivaient à peine à survivre. Aujourd'hui ce ne sont que communiqués annonçant des bénéfices en augmentation d'une année sur l'autre, voire d'un trimestre sur l'autre, et des envolées à la Bourse du prix des actions industrielles et commerciales.