La scandaleuse décision de Michelin de supprimer 7 500 postes alors que ses énormes profits sont largement en hausse n'avait pas ému Jospin qui avait déclaré que le gouvernement n'y pouvait rien et que c'était aux travailleurs de se débrouiller.
Mais la simple annonce de différentes manifestations, syndicales ou des partis politiques, pour limitées qu'elles soient et, qui plus est, indépendantes les unes des autres, ont cependant amené Jospin à réviser au moins son langage.