Avant même qu'aient commencé les négociations sur les 35 heures dans la fonction publique, le ministre concerné a annoncé qu'il n'est pas question de créer des emplois supplémentaires dans ce secteur.
Ce refus est une véritable provocation. Le mouvement de protestation du personnel hospitalier a mis en lumière la situation scandaleuse dans les hôpitaux publics qui manquent cruellement d'infirmières, d'aides-soignantes, de personnel technique. Il y a le même manque de personnel dans les autres services publics, qu'ils soient ou non concernés par les négociations actuelles. Plutôt que de faire intervenir, par exemple, des policiers ou des CRS dans les établissements scolaires en cas de problème, on ferait mieux d'y embaucher des enseignants, des éducateurs, des assistantes sociales.