Tous les partis de la gauche plurielle, cette gauche qui dirige encore le gouvernement, se sont enchaînés eux mêmes derrière le char de Chirac pour lui faire un triomphe.
François Hollande, le premier secrétaire du PS, a dit que le 5 mai doit être « un référendum contre l'extrême droite » et que Chirac ne sera pas élu sur son programme, mais « sur un mandat simple qui sera d'écarter toute dérive d'extrême droite ». Pourtant, au premier tour, il y a déjà eu un référendum contre Le Pen puisque 80 % des votants n'ont pas voté pour lui.