Des chefs de service des services d'urgence des hôpitaux ont alerté l'opinion sur l'augmentation importante du nombre de décès dus à la canicule, accusant le gouvernement de n'avoir pas prévu les moyens hospitaliers pour traiter tous les cas avant qu'il ne soit trop tard.
Les ministres en cause ont pris tout leur temps pour sortir de leur torpeur estivale, avant de réagir aux accusations des spécialistes et de mettre en place un dispositif d'alerte minimum, consistant pour l'essentiel à ouvrir un numéro vert. Certains d'entre eux ajoutant qu'il n'était pas dans les pouvoirs du gouvernement de faire la pluie et le beau temps, et qu'ils ne pouvaient pas être rendus responsables d'une vague de chaleur exceptionnelle.