Triste bilan pour 2003. À commencer par ce qui se passe dans le monde. En Irak les Américains, s'ils sont arrivés à renverser le dictateur Saddam Hussein, puis à le capturer non sans difficultés, n'ont rétabli ni la liberté ni la démocratie, et encore moins mis fin à la misère du peuple. Ni même mis fin aux combats, dont sont quotidiennement victimes les soldats américains mais aussi de nombreux Irakiens. Et la situation n'est pas meilleure au Proche-Orient où Sharon sème la terreur et la mort dans le camp palestinien, provoquant en retour un terrorisme plus ou moins aveugle. Ou encore en Tchétchénie, où Poutine, sinistre copie de Bush, continue le massacre de la population de ce petit pays qui veut son indépendance.
Ici en France, il se mène aussi une guerre contre la population. Beaucoup moins brutale certes, qui ne laisse sur le terrain ni morts, ni blessés, mais qui n'en est pas moins un combat. Une guerre sociale que Raffarin et son état-major gouvernemental conduisent avec la haine pour le peuple et le zèle des serviteurs du Medef.