Les séismes, comme celui qui a provoqué le raz-de-marée qui vient de causer des dizaines de milliers de victimes dans le Sud-Est asiatique, font partie de ces phénomènes naturels que l'homme est encore incapable de prévoir. Mais on ne peut pourtant pas, devant ce désastre, se contenter d'invoquer la fatalité.
Une fois de plus, ce sont des pays où la plus grande partie de la population vit dans la misère qui ont été touchés. Ce n'est pas étonnant, car en ce XXIe siècle où la science et la technique permettent d'envoyer une sonde, après un voyage de sept ans, explorer la banlieue de Saturne à plus d'un milliard de kilomètres, il y a malheureusement dans le monde plus de régions où la population connaît le plus grand dénuement que de pays riches. Et bien évidemment le fait que des populations entières soient contraintes de s'entasser dans les baraques misérables que l'on a pu voir à la télévision, dans des villages dépourvus de moyens d'accès modernes, n'a pu qu'augmenter le nombre des victimes au moment du raz-de-marée et freiner l'arrivée des secours ensuite.