On a pu, bien sûr, se réjouir du camouflet subi, lors du référendum, aussi bien par Chirac que par la direction du PS, par ceux qui gouvernent aujourd'hui et par ceux qui gouvernaient hier. Ils ont été complices dans le vote "oui" pour une Constitution qui n'apportait rien de bon aux travailleurs et aux peuples. Et cela, en plus d'assumer à tour de rôle la politique qui leur est dictée par le grand patronat et qui se traduit par la dégradation continue des conditions d'existence des salariés et des chômeurs.
Que ces gens-là aient été désavoués, tant mieux! Mais la suite a montré que cela ne les oblige pas à renoncer à leur politique antiouvrière.