Après la banlieue parisienne, la flambée de violence dans les quartiers populaires s'est répandue dans d'autres villes. Ce n'étaient certainement pas les cyniques propos de Chirac sur "l'égalité des chances" qui pouvaient toucher les jeunes! Quant à Sarkozy, chaque fois qu'il ouvre la bouche, il propulse dans les rues de nouveaux contingents de jeunes, voire de gamins.
Et il n'est pas dit que le geste, aussi démagogique que provocant, de faire appel à une loi sur l'état d'urgence datant de la guerre d'Algérie influe sur le devenir du mouvement.