On ne peut qu'être indigné par les images montrant Gaza, cette étroite bande de terre où s'entassent 1400000 Palestiniens, bombardée par l'aviation et l'artillerie israéliennes. Des maisons en ruines, des ponts détruits, la centrale électrique démolie, des hôpitaux ou des maternités à peine éclairés grâce aux groupes électrogènes. Mais il n'y a plus d'essence et les groupes finiront par s'arrêter.
Tout cela, pourquoi? Parce que, disent les responsables israéliens, un groupe de terroristes a enlevé un caporal de l'armée israélienne. Pour le libérer, ce groupe exige la libération des femmes et des enfants palestiniens détenus. Chantage inadmissible pour Israël. Mais, à peine une semaine auparavant, l'aviation israélienne avait bombardé une plage sans même avoir un prétexte et avait tué des civils, dont deux enfants.