Il n'y a pas besoin d'examiner à la loupe les dernières déclarations de Sarkozy pour ressentir sa haine et son mépris des travailleurs. Il l'a amplement démontré par ses déclarations du genre «nettoyer au Kärcher» les quartiers populaires et surtout par toute l'action du gouvernement dont il fait partie.
Mais, campagne électorale aidant, lorsque Sarkozy s'adresse à son parti ou à ses électeurs, c'est encore plus net. Lors du forum organisé par l'UMP, le week-end des 9 et 10 décembre, on a pu l'entendre partir en guerre contre la «dictature des minorités de grévistes» et proposer qu'au plus tard le huitième jour d'une grève, celle-ci soit soumise au vote secret de tout l'effectif de l'entreprise concernée (bien entendu, non-grévistes et cadres compris).