Sarkozy et sa majorité ont décidé d'imposer ce qu'ils appellent le « service minimum » en cas de grève dans les transports pour, disent-ils, répondre aux attentes des usagers.
En fait, c'est une mesure contre le droit de se défendre par la grève qui en prépare d'autres, non seulement contre les salariés des services publics mais aussi contre tous les autres travailleurs. Cela va dans le sens de ce qu'ils appellent la « réforme du code du travail », c'est-à-dire la restriction accrue des droits des salariés.