Sarkozy a donc réussi à faire adopter les modifications constitutionnelles qu'il proposait, à une voix près. Il n'y a pas de quoi pavoiser ! Ce qui n'empêche pas les ministres et les porte-parole de la droite de se féliciter, d'autant plus bruyamment qu'ils ont réussi à semer un peu plus la zizanie parmi les ténors du Parti Socialiste. Il est vrai que ce n'est pas difficile.
Le vote de l'Assemblée et du Sénat réunis en Congrès a beau avoir eu lieu à Versailles, entouré de solennité, l'écrasante majorité de la population a toutes les raisons de se désintéresser de ces réformes institutionnelles qui ne préoccupent que les états-majors politiques.