Sarkozy prétendait qu'il serait le président du pouvoir d'achat. Mais les prix grimpent sans cesse, l'inflation bat des records avec un taux de 3,6 %, bien supérieur aux chiches augmentations de salaires. Il affirmait qu'il irait chercher la croissance " avec les dents " ! Mais le " produit intérieur brut ", qui mesure officiellement celle-ci, est en recul de 0,3 % pour le second trimestre. Il assurait que sa politique ramènerait le plein emploi, mais 45 200 postes de travail ont disparu au cours de ce même trimestre, ce qui veut dire que le nombre de chômeurs est reparti à la hausse. Tout cela va se traduire par la dégradation accélérée du niveau de vie des salariés.
Devant ces chiffres, le Premier ministre Fillon a réuni d'urgence les ministres chargés des affaires économiques. Mais tous les observateurs disent qu'il s'agit d'une simple opération de " communication ", pour se donner l'air de faire quelque chose, car visiblement le gouvernement n'a aucune intention de modifier sa politique antiouvrière, si ce n'est en l'empirant.