"Un coup à gauche", titrait le 29 août Libération, à propos des déclarations de Sarkozy affirmant que le RSA (le revenu de solidarité active), destiné à remplacer le RMI, serait financé par une taxe " sur les revenus du capital " et Sarkozy a même déclaré : " S'il y a de l'argent pour le haut, il doit aussi y avoir de l'argent pour le bas. " Il n'en a pas fallu plus pour voir un certain nombre de dirigeants socialistes étaler leur satisfaction. François Hollande déclara aussitôt qu'il " y a quand même plus de légitimité à financer les revenus des plus modestes par une contribution des plus riches ", le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale affirmant pour sa part que " les socialistes sont prêts à soutenir ce projet ".
Pour ceux qui auraient encore des illusions, cela ne permet pas d'espérer de grands changements si le Parti Socialiste revenait demain au gouvernement.