Il ressort clairement du discours de Sarkozy à la télévision le 5 février qu'il n'a pas l'intention de tenir compte de la colère qui monte parmi les travailleurs devant la multiplication des licenciements, la montée du chômage et de la précarité, l'insuffisance des salaires. Le succès de la journée de mobilisation du 29 janvier était pourtant manifeste et la participation massive, mais il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
La seule proposition concrète dans son discours est la suppression de la taxe professionnelle, ce qui constitue un cadeau considérable en faveur du patronat, au détriment des collectivités locales. Ce qui signifie qu'il y aura moins de logements, d'écoles, moins de services pour les classes populaires, en particulier pour les plus pauvres, de la part des municipalités qui seront financièrement étranglées car la taxe professionnelle constitue souvent la moitié de leurs recettes.