Les panneaux d'affichage des élections européennes ne sont même pas rangés que le gouvernement tire une nouvelle salve contre les salariés. Sous prétexte de déficit de la Sécurité sociale, le ministre du Travail a prétendu à la télévision qu'il n'y a que trois choix pour que la caisse de retraite soit équilibrée : diminuer le montant des pensions, augmenter les cotisations, ou repousser l'âge de la retraite. Lui se déclare favorable à la troisième solution.
En brandissant la somme de 24 milliards d'euros de déficit pour la Sécu, Hortefeux n'a pas évoqué pour comparaison les centaines de milliards d'euros de trou dans les comptes des banques que le gouvernement s'est empressé de combler. Pour la caisse de retraite, l'État se déclare impuissant. Pour les banquiers, l'État a payé !