Quoi de plus révoltant que le spectacle, montré aux informations télévisées, de banquiers de Wall Street sablant le champagne à l'annonce que leurs bénéfices ont retrouvé les sommets d'avant la crise ? Au même moment, le chômage dépassait les 10 % même dans ce pays le plus riche du monde capitaliste, des millions de retraités perdaient leur retraite dans la débâcle des fonds de pension et d'autres millions de personnes, ou les mêmes, étaient chassées de leur maison, expropriées car dans l'incapacité de payer leurs échéances.
Oui, les banquiers sont heureux aux États-Unis comme en France et, avec eux, toute la classe capitaliste ! Comment ne le seraient-ils pas ? Au nom du sauvetage du système bancaire, en réalité celui des banquiers, les banques centrales leur prêtent de l'argent en veux-tu-en-voilà. quasiment à taux zéro. Mais les banques, elles, reprêtent cet argent aussi cher qu'avant. La différence va dans leurs coffres-forts.