« La Grèce est sauvée de la faillite », annoncent les médias, à la suite de la décision des institutions européennes et du FMI de lui accorder 110 milliards d'euros de prêts.
Sauvée, la Grèce ? Son gouvernement, peut-être, ainsi que ses banquiers et ses riches armateurs. Mais l'écrasante majorité de la population devra payer : pour les salariés de l'État, une diminution brutale des salaires de l'ordre de 15 % ; pour les retraités, une baisse des pensions ; l'augmentation de la TVA ; et plus généralement un plan d'austérité draconien, qui se traduira par une baisse importante du financement des services publics et de la protection sociale.