Le monde capitaliste apparaît comme une véritable maison de fous. La moindre rumeur, voire un bug dans le système informatique de la Bourse de New York, entraîne la danse de Saint-Guy des marchés boursiers. Des milliards qui s'envolent puis se retrouvent dans une agitation désordonnée ; des États qui, après les banques et les entreprises, sont menacés de faillite ; des dirigeants politiques affolés.
En quelques jours, la « crise grecque » est devenue la crise de l'euro. En fait, les dénominations elles-mêmes sont mensongères et sont inventées pour tromper l'opinion publique. La Grèce et, à infiniment plus forte raison, les exploités grecs ne sont pour rien dans les causes de cette crise, même si c'est à ces derniers que les dirigeants en font payer le prix par des mesures d'austérité draconiennes.