Sarkozy et Berlusconi se sont rencontrés ce mardi, dans un sommet franco-italien, pour discuter immigration. Sarkozy et Berlusconi sont deux des hommes les plus réactionnaires dans la confrérie des chefs d'État, qui en compte pourtant beaucoup, les adorateurs les plus ouverts aussi du clinquant, de l'argent et de tous ceux qui en possèdent. Ils ont en commun avec les Le Pen père et fille de faire de la démagogie contre l'immigration et les immigrés leur principal argument électoral. Chacun à sa façon s'est emparé de l'immigration tunisienne pour exacerber cette démagogie. Tous de pousser des cris d'orfraie en dépeignant l'Europe comme étant menacée d'être submergée par une vague d'immigration.
Si elle n'était pas aussi abjecte, cette démagogie serait ridicule, bien à l'image des trépignements de ces deux hommes, auxquels il faut ajouter la dynastie Le Pen, qui s'en différencie seulement en poussant des cris plus stridents contre les immigrés, contre ceux qui travaillent, car les riches, ils les aiment, français ou pas.