Jeudi 27 octobre à la télévision, Sarkozy a choisi le ton de l'instituteur s'adressant à une classe d'enfants attardés pour expliquer à quel point il a été bon la veille lors du sommet de Bruxelles. Sous son impulsion, les dirigeants des dix-sept États de la zone euro auraient, une fois de plus, « sauvé » la monnaie européenne, l'Europe et un petit peu le monde entier !
Et de nous expliquer que ce sauvetage ne coûtera même pas cher. Pas question d'austérité : « Taisez ce mot que je ne saurais entendre. »