À mesure que s'aggrave la crise de l'économie capitaliste, s'intensifient les coups du patronat contre les travailleurs. On ne compte plus les projets de licenciements, conséquence ou pas des fermetures d'entreprises. Le pouvoir d'achat des travailleurs diminue car les salaires ne suivent pas les hausses de prix, sans même parler des prélèvements supplémentaires. La précarité tend à devenir la règle : trois quarts des nouveaux embauchés le sont en intérim ou en CDD.
Il ne faut pas s'en étonner. Le capitalisme des temps de crise, c'est la guerre de tous contre tous : des capitalistes entre eux, des grandes entreprises contre leurs sous-traitants ou leurs fournisseurs. Et c'est surtout la guerre de tout le patronat, du plus petit au plus grand, contre les salariés.