Depuis mardi 10 juin, des dizaines de milliers de cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Ce que le gouvernement présente comme une réunification salutaire entre la SNCF et RFF n'est qu'un plan de compétitivité destiné à réaliser des milliards d'économies sur le dos des usagers et des cheminots, en vue de la privatisation de la SNCF.
Pour les cheminots, elle se traduira par plus de flexibilité, par des jours de congés en moins, par le blocage de leurs salaires et des suppressions d'emplois. Les cheminots disent non, ils ont raison.