Valls, interrogé sur France 2, a dit qu'il n'était pas un déserteur et qu'il occuperait son poste de Premier ministre jusqu'au bout. Mais, qu'il reste à la barre ou que, pour réaliser ses ambitions, il l'abandonne, cela ne changera pas d'un iota le sort des classes populaires. Par contre, il a confirmé qu'il restait toujours le petit soldat dévoué jusqu'au bout à la défense des intérêts de l'entreprise ou, pour mieux dire, au service des intérêts du patronat et des riches.
Il a redit avec insistance, à l'attention du patronat qui fait semblant de se montrer inquiet, que le pacte dit de responsabilité tenait toujours et que les milliards promis arriveraient comme prévu dans les coffres des patrons. Ce qui n'a pas empêché le Medef, jamais content, de réagir sur-le-champ, disant que cela n'allait pas assez vite et que ce n'était pas assez.