Le budget de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée nationale cette semaine et le gouvernement a annoncé qu’il allait réduire son déficit de trois milliards d’euros. Comment ? En prenant dans les poches des travailleurs, en réduisant ce à quoi ils ont droit quand ils sont accidentés, malades ou retraités.
Il augmente la CSG pour les salariés et pour les retraités. Il augmente le prix du forfait hospitalier de 18 à 20 euros par jour. Et il réduit les dépenses de l’Assurance maladie. Il dérembourse des médicaments. Il coupe dans les budgets des hôpitaux alors que les urgences et bien des services sont surchargés en permanence. Il supprime des lits d’hôpitaux « qui ne servent à rien », comme a osé le dire la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, alors que dans bien des hôpitaux les malades sont poussés dehors à peine convalescents, justement à cause du manque de lits.