Transformation de la SNCF en société anonyme, fermeture des « petites lignes », ouverture à la concurrence, disparition du statut de cheminot et suppression de 5 000 postes : le rapport Spinetta prépare la privatisation à marche forcée et la liquidation des droits des cheminots.
C’est une déclaration de guerre à laquelle a aussitôt répondu un appel de la CGT à riposter le 22 mars.
Les cheminots, comme tous les salariés qui sont attaqués, ont raison de se défendre. Alors que le gouvernement se vante de la reprise économique et du retour de la prospérité, aucun travailleur ne doit accepter de voir ses conditions de travail et de vie reculer. Aucun ne doit se résigner à servir de pion dans le casino capitaliste. Ni les cheminots, ni aucun autre travailleur.