Dimanche 15 avril au soir, pendant plus de deux heures et demie, Macron a étalé sa suffisance. D’abord en s’enorgueillissant des frappes françaises sur la Syrie. Comme si larguer des bombes sur un pays dévasté pouvait être un acte de gloire ! Et puis, cela ne l’empêchera sûrement pas demain de s’asseoir à la table de négociation pour aboutir à conforter le régime sanguinaire d’Assad.
Sur l’injustice consistant, comme chez Carrefour, à distribuer des millions aux actionnaires tout en supprimant des milliers d’emplois, Macron n’avait rien à dire. Sur les 60 à 80 milliards d’évasion fiscale ? Non plus.