Macron et son gouvernement, d’ordinaire si arrogants, font leur rentrée dans une certaine fébrilité. Avec l’affaire Benalla, la croissance en berne et une impopularité record, ils avaient déjà fort à faire. Et voilà que Nicolas Hulot a démissionné, forçant Macron à remanier dans l’urgence et à lui trouver un remplaçant.
Hulot a servi de caution verte à un gouvernement pour qui l’écologie n’est qu’un affichage. Sa démission est un aveu : dans le système capitaliste, les intérêts des entreprises et les profits privés priment sur l’environnement et la santé publique. Son remplaçant sera tout aussi impuissant et complice de cette logique sinistre.