Macron voulait, disait-il, aller à la rencontre de la population. Il a été servi ! Tout au long de ses déplacements dans le nord et l’est de la France à la veille du 11 novembre, il a été pris à partie par des retraités et des travailleurs en colère qui lui reprochaient la hausse de la CSG et des taxes sur les carburants. Malgré tout ce qu’il peut dire concernant une prétendue augmentation du pouvoir d’achat, les travailleurs savent compter et voient bien qu’ils ont de plus en plus de mal à finir le mois.
Face au mécontentement, Macron a été obligé de faire quelques annonces, comme celle de la généralisation d’une aide au transport. Mais, limitée à 20 euros par mois et réservée aux salariés dont le lieu de travail se situe à plus de 30 km de leur domicile, elle n’aidera pas beaucoup le peu de travailleurs qui pourraient y prétendre. Et pas question que le gouvernement consacre un centime à cette aide, qui serait laissée à la charge des régions.