Les agents hospitaliers l’ont redit à Macron le vendredi 15 mai, alors qu’il faisait une visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière : ils ne se satisferont pas d’hommages et de paroles mielleuses. Aucune médaille, ni aucune prime, aucun défilé du 14 Juillet ne remplacera leurs revendications : augmentations de salaire, d’effectifs et du nombre de lits.
Et ils ont de quoi se méfier ! Il y a deux mois, à Mulhouse, devant l’hôpital militaire de campagne, Macron leur avait promis un plan massif d’investissement et de revalorisation, ainsi qu’une prime exceptionnelle. Deux mois plus tard, les soignants attendent toujours le plan… et la prime qui n’a toujours pas été versée !