Réouverture des cafés et restaurants partout ; libre circulation en Europe ; retour dans les écoles : dimanche soir 14 juin Macron, en pleine autosatisfaction, a annoncé un semblant de normalisation. Mais la période qui vient ne sera pas un retour à la normale.
La crise économique est là, et elle est sans précédent. L’activité de nombreux secteurs s’est effondrée. Renflouer les grandes entreprises de l’automobile, de l’aérien et de l’aéronautique, du tourisme, verser les pensions de retraite, les indemnités chômage, assurer les transports publics… tout cela se fait au prix d’un endettement colossal auprès des financiers.