Lors de son entretien du 14 juillet, Macron a annoncé un plan de relance d’au moins 100 milliards d’euros. La moitié de ces 100 milliards iront à la baisse des impôts pour les entreprises, et le reste dans des exonérations de cotisations et des subventions diverses. Quant à l’hôpital, il n’aura que six petits milliards. Autrement dit, ce plan va être un nouveau pactole pour les grandes sociétés. Et l’État présentera la note aux contribuables, c’est-à-dire aux travailleurs.
Au cœur de l’été, les grandes firmes capitalistes continuent pourtant de se débarrasser de leurs salariés. Airbus, Vivarte, Nokia, Renault, Air France et Hop ! suppriment des milliers d’emplois. À Hambach en Moselle, Mercedes-Benz, un des groupes les plus riches du monde, veut se débarrasser de l’usine qui fabrique la Smart. Certaines, comme Renault, ferment des usines avec l’aval de l’État et en même temps sont gavées d’argent public ! Même Sanofi, dont les ventes de médicaments ont été dopées par la pandémie, supprime des emplois. Il y aurait dans le pays 200 de ces plans dits sociaux.