Pas de trêve estivale pour les licenciements : chaque semaine apporte son lot de nouvelles suppressions d’emplois. Cette catastrophe sociale annoncée pour des centaines de milliers de travailleurs et leurs familles n’empêche nullement Macron et ses ministres de fanfaronner sur leurs mesures et de prétendre que le gouvernement sauvera demain les emplois qu’il est incapable d’empêcher de disparaître aujourd’hui.
Une semaine après son show télévisé du 14 juillet, Macron s’est à nouveau invité devant les caméras pour vanter le plan de relance de 750 milliards d’euros adopté par l’Union européenne. « Nous nous sommes battus, mais nous l’avons », a-t-il claironné, assurant que les milliards distribués par l’Europe permettraient de financer 40 % du plan de relance national. Deux jours plus tard, c’est son Premier ministre, Castex, qui qualifiait le « plan jeune » du gouvernement de « jamais vu ». Comme si le fait d’exonérer les patrons de cotisations sociales quand ils embauchent des jeunes, y compris pour des CDD de trois mois, était une mesure révolutionnaire et non un énième cadeau accordé au patronat, qui se déclare satisfait par la voix du Medef.