Suppressions d’emplois, plans de licenciements, mises en faillite, fermetures d’entreprises : chaque semaine, des milliers d’ouvriers, d’employés, de techniciens et d’ingénieurs apprennent que leur emploi est menacé, et d’autres prennent le chemin de Pôle emploi. Mais le coup de colère qui marque l’actualité n’est pas venu des ouvriers de l’usine de pneus Bridgestone à Béthune, ou d’Inteva, le sous-traitant automobile qui ferme une usine à Saint-Dié. Il est venu des patrons de cafés et de restaurants.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé un nouveau tour de vis sanitaire imposant la fermeture des bars et des restaurants à partir de 22 heures dans de nombreuses métropoles et, à Marseille, leur fermeture totale pendant quinze jours. Le tollé des gérants a été immédiat.