1,60 euro le litre de gasoil ; +12 % pour l’électricité ; près de 60 % d’augmentation du gaz en un an… les prix de l’énergie s’envolent. Cette flambée survient alors que les salaires sont attaqués par tous les bouts depuis des années et que des centaines de milliers de salariés ont des payes amputées par le chômage partiel. Cette situation ne peut pas durer.
Le prix des carburants a dépassé les niveaux de 2018 qui contribuèrent au déclenchement du mouvement des gilets jaunes. Rien d’étonnant, donc, que le Premier ministre dise surveiller cela « comme le lait sur le feu » : il redoute une nouvelle flambée de colère. Eh bien, celle-ci ne serait pas volée parce que, pendant que le gouvernement commente, les prix n’en finissent pas de grimper et on paye la note !