L’année écoulée a été marquée, pour le monde du travail, par les attaques contre le niveau de vie et les conditions de travail, toujours plus dures, toujours plus précaires. Mais ce n’est pas le problème pour Macron, qui s’est offert, avec les traditionnels vœux du Nouvel an, une énième séance d’autosatisfaction à une heure de grande écoute. À l’entendre, des travailleurs aux personnes handicapées, en passant par les anciens et les enfants, tout le monde vivrait mieux.
L’épidémie met l’hôpital public et ses travailleurs au bord de la rupture ? Elle impose des contraintes et désorganise toute la société ? Macron en rejette la responsabilité sur les non-vaccinés, alors que c’est le résultat de la politique des gouvernements successifs, et surtout de la mainmise grandissante de la finance sur l’hôpital et tout le secteur de la santé.