Des canicules à répétition ; de gigantesques incendies ; des champs et des prairies brûlés par la sécheresse ; des communes et des cours d’eau à sec, et même un fleuve, la Loire, traversable à pied : les catastrophes s’enchaînent. Si ces événements naturels n’ont rien d’inédit en eux-mêmes, ils sont favorisés, multipliés et aggravés par la loi du marché capitaliste.
Les gouvernements sont incapables de contenir le réchauffement climatique. Les ministres nous rabâchent qu’il faut faire des petits gestes au quotidien, prendre le vélo plutôt que la voiture pour acheter son pain, couper le wifi la nuit, etc. Mais ces gestes sont dérisoires, alors qu’on laisse les Total et autres ArcelorMittal émettre quantité de gaz à effet de serre pour enrichir leurs actionnaires. Soixante-trois milliardaires français émettent autant de CO2 que les 50 % de Français les plus pauvres. En un mois, le jet privé du PDG de LVMH, Bernard Arnault, parfois utilisé pour aller de Londres-ouest à Londres-est, émet autant de CO2 qu’un Français en quinze ou vingt ans ; et son superyacht en émet, paraît-il, encore plus ! La sacro-sainte liberté d’entreprendre et de polluer n’est pas acceptable face à l’urgence climatique.