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Une lettre de François Koch
"Nous avons été condamnés, les éditions du Seuil et moi, à verser 20.000 francs à Robert Barcia pour des propos diffamatoires contenus dans La vraie nature d'Arlette. Ces propos ne concernent que les relations que M. Barcia, en tant que directeur d'une société, a eues avec le Snip (patronat de l'industrie pharmaceutique) ou avec des directeurs de cette branche professionnelle. On est donc loin de la condamnation d'"un pamphlet extrêmement critique envers Lutte Ouvrière". Cette organisation politique n'a d'ailleurs pas poursuivi le livre et M. Barcia ne l'a pas poursuivi en tant que dirigeant de Lutte Ouvrière.
Je précise enfin que trois procédures ont abouti à une relaxe, sur les cinq procès qui m'ont été faits par le parti Lutte Ouvrière, M. Barcia et deux sociétés dont il était actionnaire et dirigeant."
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Ce " droit de réponse " est publié à la demande de François Koch. Mais nous ne voyons pas en quoi il se justifie car nous n'avons pas écrit ce que Monsieur Koch nous fait dire, mais que la diffamation envers notre camarade avait été retenue " pour des affirmations (...) contenues dans un pamphlet extrêmement critique... ". Nous n'avons donc pas parlé de la condamnation pour diffamation de l'intégralité de son ouvrage.
Il s'agit sans doute là d'un simple glissement de sens mais surprenant de la part d'un écrivain professionnel.
Pour le reste, le décompte que fait M. Koch est le même que le nôtre : il a été relaxé pour différents motifs
dans trois procédures et il a bien été condamné deux fois pour diffamation.
Si Lutte Ouvrière n'a pas engagé de procédure contre l'ouvrage de M. Koch, c'est avant tout parce que la diffamation répond juridiquement à une définition stricte et que nous sommes, bien évidemment, pour la liberté de critique et d'opinion de la part d'un auteur qui nous conteste, quels que soient les glissements de sens qu'il se permette.