Lundi 7 mars, les agents de l'entreprise privée Eurosécurité se sont retrouvés à une vingtaine de plusieurs sites, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ils voulaient interpeller le directeur de la sécurité de l'hôpital. En effet, trois agents, par ailleurs syndiqués CGT, étaient jugés indésirables par des chefaillons qui voulaient s'en séparer. Ceux-ci avaient fait une demande écrite de «retrait», selon le mot consacré.

Très en colère, tous ont décidé d'aller interpeller le DRH Ile-de-France à la Défense pour lever la suspension de leurs trois collègues et demander qu'on les débarrasse des trois chefs qui n'en étaient pas à leurs premiers exploits.

Après quelques coups de téléphone, les agents étaient rejoints par une dizaine d'autres agents. La détermination de tous et le fait que les chefs soient passés outre le DRH, a fait céder celui-ci rapidement.

Les agents de sécurité ont obtenu gain de cause pour leurs trois collègues: le maintien de leurs collègues et l'obtention de leur planning de travail. Ils obtenaient aussi la promesse d'être débarrassés de deux des chefs dès le lendemain.

Tout le monde est reparti en étant content d'être venu malgré le manque de sommeil de ceux qui avaient travaillé la nuit précédente. Mais selon eux, «cela valait le coup».