La campagne de meetings d'Arlette Laguiller se poursuit à travers le pays.

Ainsi à Agen, le 31 janvier, près de 250 personnes sont venues y assister. Au cours du débat, les principales questions préoccupant les travailleurs, chômeurs ou jeunes rencontrés sur les marchés ou à la porte des entreprises ont été abordées. Dans la région les rumeurs de fusion-acquisition de la plus grosse usine, Upsa (appartenant au groupe pharmaceutique BMS, dixième mondial), avec Sanofi-Aventis, engendrent de l'inquiétude. C'est le même sentiment dans les entreprises plus petites de l'agro-alimentaire, où la précarité fleurit. Un autre souci est la politique du préfet de Lot-et-Garonne, qui cherche à expulser le maximum de travailleurs et d'étudiants en situation irrégulière. Il vient heureusement de subir un échec: le public a chaleureusement applaudi à l'évocation de la mobilisation des lycéens qui, en décembre dernier, ont empêché l'expulsion d'un des leurs.

Le lendemain 1er février, Arlette Laguiller était à Angoulême où elle a pu s'adresser à près de 200 personnes venues au meeting. Celui-ci se termina au chant de l'Internationale, après qu'une question sur le traité franco-algérien eut permis à Arlette de parler des méfaits du colonialisme en Algérie et d'appeler à l'amitié et à la fraternité entre travailleurs français et algériens.

Enfin lundi 5 février, Arlette Laguiller était à Troyes dans l'Aube. Plus de deux cents personnes - lycéens, retraités, travailleurs avec leurs familles - étaient venus l'écouter et la soutenir pour un meeting au Parc des expositions de la ville et pas, comme traditionnellement, à la Bourse du travail, dont le député-maire-ministre UMP François Baroin a décidé de faire un centre commercial!

Comme s'il avait voulu illustrer les paroles d'Arlette dénonçant ce système économique où la recherche du profit passe avant tout!