Encore une fois, tout va bien. Les entreprises du CAC 40, on le sait déjà, ont affiché 100 milliards d'euros de profit en 2006. Mais qu'en est-il des autres ?

Elles vont bien aussi. Très bien même. Les 210 " moyennes " entreprises cotées en Bourse, celles qui avec les 40 " grandes " constituent l'indice SBF 250, étalent 21 % de progression de leurs profits sur l'année. C'est trois fois la progression des profits des mastodontes du CAC 40, qui portent sur des sommes cinq fois plus élevées... seulement. En effet les profits de ces 210 " moyennes " atteignent 20 milliards d'euros. Et pourtant certains, dans la presse économique notamment, déplorent que la progression soit un peu moins ardente pour certaines " moyennes " entreprises que le premier semestre 2006 ne le laissait espérer.

Il faut dire que ces gros actionnaires comblés sont ceux de Bongrain, Dentressangle, Bolloré, Technip ou Natixis, qui n'ont rien de petites entreprises étranglées entre les impôts, les cotisations sociales et les salaires. 3,4 milliards d'allégements fiscaux sont déjà programmés pour 2007. Cela ne les empêche pas d'attendre du candidat Sarkozy, par exemple, la possibilité de pouvoir déduire de l'ISF les sommes investies dans les PME, ou de la candidate Royal, outre des exonérations, la " baisse de l'impôt sur les bénéfices, si ceux-ci sont réinjectés dans l'entreprise ".

Ne doutons pas qu'ils seront exaucés.