Lent rapatriement des touristes bloqués : Les compagnies aériennes privilégient leurs rentrées financières30/04/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/04/une2178.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lent rapatriement des touristes bloqués : Les compagnies aériennes privilégient leurs rentrées financières

Alors que les compagnies aériennes annonçaient la reprise progressive de leurs vols après l'éruption du volcan islandais, le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo s'était engagé le 20 avril à ce que tous les ressortissants français bloqués à l'étranger soient rapatriés dans les 48 heures.

Or le 22 avril, le jour où selon Borloo ils auraient dû être tous rentrés, 43 000 d'entre eux étaient toujours dans l'attente d'un vol de retour. Leur rapatriement s'est ensuite effectué au compte-gouttes, occasionnant pour ces vacanciers des frais imprévus qu'il leur était parfois impossible d'assumer.

Il faut dire que, pour les compagnies aériennes, la priorité n'était pas d'assurer le retour des voyageurs qu'elles avaient transportés à l'aller, mais de prendre les passagers qui avaient fait une réservation pour le vol programmé. Si elles ne prenaient pas ces nouveaux passagers, il aurait fallu les rembourser, donc perdre de l'argent. Pour les compagnies aériennes comme pour les autres entreprises, la rentabilité prime sur le reste. Et, malgré leurs promesses et leurs beaux discours, les gouvernants se sont bien gardés de leur imposer en priorité le rapatriement des personnes bloquées.

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