Valls ne cesse de répéter que les Roms ne peuvent s'intégrer car leurs « modes de vie sont extrêmement différents des nôtres ».

La petite clique des milliardaires et des politiciens gravitant autour d'eux auraient-ils donc le même mode de vie que « le nôtre » ? Contrairement à l'ensemble de la population, ces ultra-riches ne sont pas fixés à leur travail ni à leur logement. Ils mènent une vie nomade, allant de palace en palace, où le prix des chambres peut atteindre 10 000 euros la nuit, de voyage en yacht à des séjours sur une île privée. Eux aussi vivent en communauté, repliés avec des gens de leur monde dans des « ghettos » de riches que les logements sociaux ne viennent pas polluer.

Ces gens-là sont oisifs, inutiles, quand ils ne sont pas nuisibles en détournant à leur profit exclusif les richesses produites par les travailleurs. Mais Valls ne parle pas de les expulser. Comme ses compères au gouvernement, il s'aplatit devant les puissances de l'argent et n'est dur qu'avec les pauvres.