Il y a 5 millions de femmes et d'hommes privés d'emploi, 3,5 millions de mal-logés, 8 millions de pauvres, dont bien des salariés incapables de joindre les deux bouts à cause des salaires de misère. Et qu'est-ce qui fait réagir le monde politicien ? Le « problème rom » !
« Ils ne veulent pas s'intégrer », prétend Valls, ministre de l'Intérieur. Mais comment pourraient-ils le faire quand ils ne savent où s'installer, quand ils sont condamnés à vivre sur des terrains désaffectés, sans eau, coincés entre deux voies rapides ? Comment peuvent-ils scolariser leurs enfants quand ils sont chassés tous les trois mois et forcés d'errer de bidonville en bidonville ?