Interrogé sur le plan de lutte contre le terrorisme annoncé par Manuel Valls, Sarkozy a proposé « de rétablir les heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement ». Ce qui, d'après lui, représenterait « 4 000 équivalents temps-plein de plus tout de suite ».

Sauf que, selon un responsable syndical de Police, les policiers effectuent quasi quotidiennement des heures supplémentaires, avec des dépassements de leur vacation, des rappels, des décalages. Ils subissent la pression d'une culture du résultat, assortie de la politique du chiffre et des quotas mise en oeuvre depuis 2004, alors que Sarkozy était ministre de l'Intérieur. Certains compteurs d'heures supplémentaires dépassent les mille heures stockées, impayées, qu'il leur est difficilement possible de prendre tant les contraintes de présence opérationnelle sont pressantes, du fait, entre autres, de la réduction des effectifs policiers... opérée par le même Sarkozy.

Sarkozy cherche à se distinguer du gouvernement... et il s'est pris les pieds dans le tapis.