« Syriza, c'est la sortie de l'euro, la fin de l'aide financière et le chaos » : voilà en substance ce qu'a voulu faire croire la Troïka - le FMI, la BCE et Bruxelles - pour décourager les électeurs de voter Syriza. Eh bien, son chantage n'a pas marché. Le peuple grec ne s'est pas laissé impressionner. En votant massivement pour la gauche radicale, il a rejeté l'austérité et les sacrifices. Il peut en être fier.
Depuis 2009, les Grecs ont vu leurs conditions de vie s'effondrer. Le chômage a triplé, les salaires et les pensions ont été diminués de 10, 20, 30 %. Des milliers de commerces ont fermé, le système de santé a été largement démantelé, des milliers de fonctionnaires ont été licenciés.