Solidarité avec un gréviste mis en garde à vue07/01/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/01/2684.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

dans le mouvement

Solidarité avec un gréviste mis en garde à vue

Le 3 janvier avait lieu un rassemblement devant le commissariat du 17e arrondissement de Paris pour exiger la libération d’un cheminot de la gare du Nord, arrêté la veille lors d’une manifestation devant le siège de LREM. Environ 150 personnes, des cheminots, des agents de la RATP, des enseignants, s’y sont retrouvés.

Ce cheminot, finalement relâché en fin de journée, est accusé de jets de projectiles et d’avoir résisté à la police lors de son interpellation. Ses camarades présents à ses côtés à la manifestation, ont nié les faits reprochés. Tous ceux qui sont intervenus au rassemblement ont dénoncé cette arrestation musclée et les coups que leur camarade a reçus à ce moment-là. Une plainte a d’ailleurs été déposée contre les policiers.

Les interventions se sont succédé, ponctuées de « Libérez notre camarade », « On ne lâchera rien », « On ira jusqu’au retrait ».

Tous ont affirmé que la place d’un gréviste n’est pas derrière les barreaux et que lorsque l’un des leurs sera touché, ils seront là, qu’il s’agisse d’un cheminot, d’un agent de la RATP, d’un enseignant ou de tout autre travailleur gréviste.

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