A entendre les commentaires sur l'élection du socialiste Ricardo Lagos à la présidence du Chili, tout serait aujourd'hui, là-bas, pour le mieux. Même si le gouvernement de la Grande-Bretagne décide, comme c'est le plus probable, de ne pas extrader l'ex-dictateur Pinochet vers l'Espagne et le renvoie dans son pays, il devrait, nous dit-on, y découvrir pour son châtiment ses adversaires politiques au pouvoir.
La réconciliation nationale serait, nous dit-on encore, en bonne voie puisque le candidat de la droite Joaquin Lavin, qui fut pourtant un des proches de Pinochet au temps de la dictature, serait venu en personne féliciter publiquement son rival.